Saurez-vous identifier les Fables qui se rapportent à ces vers célèbres : Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. (Le Corbeau et le Renard , l, 2) La raison du plus fort est toujours la meilleure. (Le Loup et l’Agneau , l, 10) Si ce n’est toi, c'est donc ton frère. (Le Loup et l’Agneau , l, 10) Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. (La Mort et le Bûcheron , l, 16) Garde toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine. (Le Cochet, le Chat et le Souriceau , l, 41) Je plie et ne romps pas. (Le Chêne et le Roseau , l, 22) Il faut autant qu’on peut obliger tout le monde : On a souvent besoin d’un plus petit que soi. (Le Lion et le Rat , II, 11) Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Le Lion et le Rat , II, 11) Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père. (Le Meunier, son Fils et l’Âne , III, 1) Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. (Le Renard et les Raisins , III, 11) La méfiance est mère de la sûreté. (Le Chat et un vieux Rat , III, 18) Petit poisson deviendra grand. (Le Petit Poisson et le Pêcheur , V, 3) Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras. (Le Petit Poisson et le Pêcheur , V, 3) Le travail est un trésor. (Le Laboureur et ses Enfants , V, 9) Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. (Le Lièvre et la Tortue , VI, 10) Aide-toi, le Ciel t’aidera. (Le Chartier embourbé , VI, 18) Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. (Les Animaux malades de la peste , VII, 1) Tel est pris qui croyait prendre. (Le Rat et l'Huître , VIII, 9) Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire: Adieu prudence. (Le Lion amoureux , IV, 1) Mais les ouvrages les plus courts sont toujours les meilleurs… (Discours à M. le duc de La Rochefoucauld , X, 14) Que de tout inconnu le sage se méfie. (Le Renard, le Loup et le Cheval ) Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours / Qu’on ne l’ait mis par terre (L'Ours et les deux Compagnons , V, 20) Qu’on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme je vive, c’est assez, je suis plus que content. « Ne viens jamais, ô Mort; on t’en dit tout autant. » (La Mort et Le Malheureux , I, 15) Les délicats sont malheureux : rien ne sauroit les satisfaire. (Contre Ceux Qui On Le Goût Difficile , II, 1) Si Dieu m’avait fait naître propre à tirer marrons du feu, certes marrons verraient beau jeu. (Le Singe et le Chat , IX, 17)